vendredi 3 août 2012

Moniteur d'auto-école

Le moniteur d'auto-école est une personne chargée de dispenser l'enseignement théorique et pratique de la conduite d'un véhicule1,2. La partie pratique se déroule généralement lors de leçons individuelles.
Le métier d'enseignant nécessite de la patience et de la pédagogie nécessaires à tout métier de l'éducation. L'apprentissage pratique se déroule le plus souvent, dans des conditions réelles, le véhicule-école étant intégré au reste de la circulation. Les commandes du véhicule-école sont généralement dédoublées et c'est au moniteur qu'il revient d'en prendre le contrôle en cas de danger non identifié par l'élève ou en cas de faute dangereuse de celui-ci.
Les conditions de travail de ce métier sont parfois jugées difficile3, notamment en ce qui concerne les horaires de travail ainsi que les conséquences du maintien de la position assise sur les douleurs dorsales. Le moniteur est exposé aux accidents de la circulation, au bruit, aux vibrations, aux gaz d'échappement des véhicules et aux contaminations biologiques par les clients.

Circulation routière

Mesure

On mesure le débit de circulation en comptant le nombre de véhicules pendant une période de temps. Les unités les plus employées sont le nombre de véhicules par jour et l'unité de la « 30e heure». Cette dernière représente le niveau le plus sollicité de la section de la chaussée étudiée dans une journée. La 30e heure est celle la plus sollicitée en circulation pendant une heure sur une période d'un an. Elle est considérée comme la période de pointe.

Voirie

Comparaison entre bus et véhicules légers du nombre de véhicules équivalents pour une capacité de transport donnée1
Le concepteur de voirie détermine le nombre de voies en fonction du volume de circulation. Pour prendre en compte les différents types de véhicules, il utilise souvent l'unité de véhicule particulier (UVP) définie comme suit :
  • un véhicule léger ou une camionnette = 1 UVP
  • un poids lourds de 3,5 tonnes et plus = 2 UVP
  • un cycle = 0,3 UVP (exceptionnellement entre 0,2 et 0,5)
L'ingénierie du trafic est une science qui distingue le débit d'une voie (qui varie d'un moment d'observation à l'autre) et la capacité, qui représente le débit maximal (et qui est donc un invariant pour un état de la voirie).
Le débit d'une voie dépend de la vitesse moyenne de circulation car, à allure élevée, les conducteurs augmentent l'intervalle entre véhicules. Il dépend aussi du degré d'attention des conducteurs. Ainsi, sur les voies rapides urbaines comme le boulevard périphérique de Paris, l'interdistance est plus faible que sur une route de rase campagne ; mais on ne pourrait pas conserver longtemps le degré de concentration que cela demande. Dans des conditions normales, le débit d'une voie atteint son maximum pour un flux de véhicules circulant environ à 50 km/h.
On peut, pour ce qui concerne la capacité, retenir les ordres de grandeur suivant :
  • 5 000 à 7 000 UVP/jour pour une route à deux voies, en rase campagne,
  • 10 000 à 13 000 UVP/jour pour une route à quatre voies sans terre-plein central,
  • 13 000 à 18 000 UVP/jour pour une deux fois deux voies et carrefours à niveau,
  • 30 000 UVP/jour pour une autoroute à deux fois deux voies et carrefours dénivelés (mais 60 000 UVP/jour en zone péri-urbaine).
Le trafic détermine aussi la constitution de la chaussée. La nature et l'épaisseur de la couche de roulement dépend du volume de circulation tandis que le corps de chaussée est dicté par le nombre de poids lourds.

Bruit

L'aménagement urbain doit prendre en compte le niveau de bruit généré par les infrastructures routières, ferroviaires ou aériennes. En France, on répartit les infrastructures en cinq classes de bruit qui déterminent les niveaux d'isolation acoustique que les bâtiments voisins doivent respecter.

Transports

L'élaboration d'un plan de déplacements urbains nécessite également une bonne connaissance de la circulation routière, mais cette donnée ne suffit pas. Il faut la compléter par des enquêtes origine-destination.

ECO-CONDUITE

POURQUOI DEVENIR UN ECO-CONDUCTEUR

- Pour faire des économies de carburant ! c'est là son premier objectif et avec la crise actuelle, le prix de l'essence, ça vaut le coup d'essayer.On estime même que de suivre de telles consignes permettraient de reduire d'environ 25 % la consommation de carburant.

- Du point de vue de la sécurité routière, l'éco-conduite permettrait aussi une baisse des accidents de 10  à 15 % !

- Et puis l'éco-conduite c'est aussi pour l'éco-logie...
Ce n'est pas nouveau, la conduite dite "sportive" voir même "agressive" use le moteur, les freins et surtout augmente énormément la consommation de carburant et les émissions de gaz nocifs pour l'environnement.

Donc finalement vous pouvez économiser du carburant, réduire les gaz d'échappement et vous protéger, vous et les autres, en mettant en pratique certaines techniques de conduite préventive.


COMMENT DEVENRIR ECO-CONDUCTEUR

Il faut appliquer les 10 principes de base :

1 Planifier ses déplacements
2 Rouler doucement pendant les 5 premiers kilomètres
3 Accélérer en douceur et éviter les "à coup"
4 Garder une vitesse constante dans le respect du code de la route, en conservant le rapport le plus élevé possible (passer un rapport supérieur dès que possible, à partir de 2 000 trs/min pour les moteurs diesel, 2 500 trs/min pour les moteurs essence)
5 Anticiper les freinages et ralentir doucement en relachant l'accélérateur
6 Couper le contact pour un arrêt supérieur à une minute
7 Privilégier la vitre ouverte plutôt que la climatisation
8 Alléger la voiture, retirer tous les objets inutiles
9 Entretenir régulièrement son véhicule
10 Vérifier régulièrement la pression de vos pneus


Alors c'est simple quand même ! En tout cas plus accessible que d'acheter une voiture électrique

Guide des auto-écoles à Toulouse


Toulouse est la ville chef-lieu du département Haute-Garonne (31), dans la région Midi-Pyrénées. Elle comporte près de 500 000 habitants et elle fait une superficie de presque 120km², ce qui la classe comme une des grandes villes de France. Vous découvrirez dans cet article le guide des auto-écoles dans la ville de Toulouse.

Le guide des auto-écoles

Voici une liste des auto-écoles actuelles de la ville de Toulouse :
  • L'auto-école ECF midi france de Toulouse, située au 39 Place des Carmes, Toulouse. Le numéro de téléphone est le 05 61 52 83 71.
  • L'auto-école Rallye, qui se trouve C.Cial Ancely, 11 Allée du Vivarais, Toulouse. Téléphone : 05 61 49 65 69.
  • L'auto-école Cerep, qui se situe au 29 Boulevard Lascrosses, Toulouse. Vous pouvez l'appeler au 05 61 21 10 87.
  • L'auto-école Daurade, se situant au 7 Rue Jean Suau, Toulouse. Le téléphone est le 05 61 21 00 32.
  • L'auto-école Rangueil, située au 13 rue Général Barés, Toulouse. Le téléphone est le 05 61 25 66 16.
  • L'auto-école Belle Paule, qui se trouve au 94 Avenue Saint-Exupéry, Toulouse. Vous pouvez les appeler au 05 61 80 65 06.
Se sont toutes des auto-écoles qui ont une bonne réputation dans la ville de Toulouse.

Les tarifs et prestations appliqués

Les auto-écoles de Toulouse pratiquent des systèmes de forfait. Les prix sont de 700€ à 1100€ le forfait B et Conduite accompagnée. Les heures supplémentaires de conduite vont de 34€ à 42€.
Voici ce que comportent les forfaits :
  • Les frais de dossiers.
  • Les cours de code illimités ou sur une période de 6 mois.
  • Les fournitures pédagogiques.
  • Une présentation à l'examen du code.
  • 20 heures de conduite qui sont le minimum obligatoire.
  • Une présentation à l'examen de la conduite.
  • Les assurances pendant toute la période de formation y compris le jour de l'examen.
Pour le forfait AAC, la présentation à l'examen n'est pas comprise et il y aura également 3 rendez-vous pédagogiques de 2 heures pour chaque rendez-vous, à effectuer avec l'enseignant, afin de vérifier le niveau acquis par l'élève.
(Prix constatés en août 2011).

Auto-école : les droits du candidat

Tout candidat au permis de conduire doit être vigilant lorsqu'il choisit une auto-école. Les critères de choix sont nombreux : prix, formule proposée, contrat, présentation à l'examen.
L'auto-école a des obligations d'information et doit remettre des documents (contrat, note) au candidat.

Les conditions d'exercice

L'auto-école doit être agréée. L'agrément est obligatoire : il est délivré pour une durée de 5 ans par le préfet du lieu d'implantation de l'établissement. Le numéro d'agrément doit obligatoirement figurer sur toute documentation ou publicité.

Les obligations d'information

Les prix sont libres. Ils doivent faire l'objet d'un affichage extérieur et intérieur.
L'affichage extérieur doit être parfaitement visible et lisible.
Il doit comporter par catégorie de permis et pour toutes les prestations à l'unité offertes (leçons théoriques et pratiques, tests de contrôle, présentations aux examens) :
  • la dénomination précise du permis ;
  • la durée ;
  • les prix TTC.

Pour chaque catégorie de permis (surtout B, AL et A), le forfait le plus couramment pratiqué par l'entreprise doit être également affiché.
L'affichage intérieur porte sur l'ensemble des prestations offertes, forfaitaires et à l'unité, quel que soit le type de permis.
Le contenu des prestations forfaitaires doit être détaillé (nombre d'heures de conduite, frais d'inscription, frais de dossier....). La durée du forfait qui peut Tout publicité doit également mentionner :
  • le nom, l'adresse et le numéro d'agrément préfectoral de l'établissement ;
  • les prestations à l'unité : la dénomination précise, la durée et le prix TTC de ces prestations.

Les aides financières

Le permis à 1 euro par jour permet de financer la première inscription à une formation à la conduite payante, délivrée par un établissement agréé d'enseignement de la conduite, en vue de l'obtention du permis de conduire (catégorie A ou B).
L'aide financière est accordée aux jeunes âgés de 16 ans au moins et de 25 ans au plus, à la date de signature du contrat concerné.
Elle se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro souscrit auprès d'un établissement de crédit permettant au bénéficiaire de payer cette formation.

Le contrat

L'auto-école doit remettre un contrat au candidat.
Les mentions obligatoires du contrat sont :
  • la raison ou la dénomination sociale de l'établissement, le nom de l'exploitant et l'adresse de l'établissement agréé, le numéro et la date de l'agrément, la mention de la compagnie et du numéro de la police d'assurance ;
  • le nom et l'adresse du candidat ;
  • l'objet du contrat ;
  • l'évaluation du niveau du candidat avant l'entrée en formation, notamment le nombre prévisionnel d'heures de formation, lorsque cette évaluation est obligatoire ;
  • le programme et le déroulement de la formation ;
  • les moyens pédagogiques et techniques mis en oeuvre pour la formation et l'évaluation du candidat ;
  • les démarches administratives et formalités nécessaires faites éventuellement par l'établissement en nom et place du candidat ;
  • les obligations des parties : engagement de l'établissement à dispenser la formation et à présenter le candidat aux épreuves en fournissant les moyens nécessaires, engagement du candidat à respecter les prescriptions pédagogiques et le calendrier de la formation et de l'examen ;
  • les conditions de résiliation ou de rupture du contrat et les modalités financières qui s'y attachent ;
  • le tarif des prestations de formation quelle qu'en soit la forme et le tarif des éventuelles prestations administratives ;
  • les modalités de paiement qui doivent préciser l'échelonnement des paiements ;
  • l'existence ou l'absence de souscription par l'établissement à un dispositif de garantie financière permettant le remboursement au candidat des sommes trop perçues en cas de défaillance de l'établissement. En cas de souscription, le nom du garant et le montant de la garantie devront être mentionnés.


Source : dgccrf-minefe

Posez votre question Signaler LA CONDUITE SUPERVISÉE

Dans le cadre de la réforme du permis de conduire, un arrêté du 22 décembre 2009 a modifié les règles de l'apprentissage anticipé de la conduite (AAC), plus communément appelé conduite accompagnée.

L'AAC s'adresse aux candidats de tous âges à partir de 16 ans. Dès lors qu'ils ont réussi l'épreuve de code et suivi au moins 20 heures de conduite dans une auto-école.
C'est une formule qui permet d'optimiser ses chances de réussite au permis de conduire. De plus, les statistiques démontrent que les jeunes conducteurs de l'AAC ont 4 à 5 fois moins d'accidents que les conducteurs novices issus de la formation traditionnelle, dans la même tranche d'âge.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la "durée probatoire" est réduite pour ces nouveaux conducteurs. Dans la filière classique, les nouveaux titulaires du permis de conduire ne possèdent qu'un capital initial de six points, qui passe automatiquement à douze après une période de trois ans, sans infraction entraînant un retrait de points. Cette période n'est que de deux ans pour les nouveaux conducteurs qui ont suivi la conduite accompagnée.

Conduite accompagnée : ce qui change
Pour tous les candidats
* L'accompagnateur ne sera plus obligatoirement âgé de 28 ans minimum mais devra simplement avoir son permis depuis 5 ans sans avoir commis d'infractions graves.
* Les 3 000 km de conduite exigés dans le cadre de l'AAC devaient être parcourus dans un délai de trois ans au plus. Cette durée maximale est supprimée.
* Avant le début de l'apprentissage, l'élève et son accompagnateur devront obligatoirement passer deux heures avec le moniteur de l'auto-école.
Pour les plus de 18 ans
En fonction des compétences du candidat, le moniteur d'auto-école pourra l'autoriser à suivre un apprentissage anticipé sur une durée minimale de trois mois (au lieu d'un an dans le régime commun) et sur une distance minimale de 1 000 km (au lieu de 3 000).
Mais contrairement à l'AAC "classique", ce mode accéléré d'apprentissage ne réduit pas de trois à deux ans la durée de la période probatoire.

Éducation routière

L'éducation routière est l'ensemble des apprentissages qui permettent de se protéger des dangers de la circulation, de tenir compte des autres usagers de l'espace routier et d'acquérir toutes les connaissance concernant la sécurité routière.
Cet apprentissage est multiple : dans le cadre scolaire ou familial, en auto-école, en entreprise
Si le rôle d'éducation et d'exemple des parents est essentiel, l'éducation routière à l'école, lorsqu'elle est mise en œuvre, apporte à l'élève des connaissances sur les règles de circulation et de sécurité, des savoir-faire tels qu'anticiper les situations à risques ou traiter les informations de la route, ainsi que des notions de comportements comme le respect des autres usagers.

France

Cet apprentissage démarre dès l'âge de 3 ans à l'entrée en école maternelle. Elle se poursuit bien-après le cursus scolaire avec le passage du permis et sa période probatoire et les stages de sensibilisation à la sécurité routière.
En France s'applique le continuum éducatif.

Historique

L’éducation routière est obligatoire à l’école depuis 1957 (loi du 26 juillet 1957). Cette éducation prévoyait l’apprentissage des règles nécessaires au déplacement piéton et vélo mais également « à la conduite des animaux isolés ou en groupe et des troupeaux ».
Depuis 1973 et son pic historique de mortalité routière, l'État français a décidé de faire de la lutte contre l'insécurité routière une de ses prérogatives. L'éducation routière via le continuum éducatif est un des moyens mis en place pour faire reculer l'insécurité routière et former des conducteurs sûrs.
Les attestations scolaires de sécurité routière (ASSR1 et ASSR2) ont été mise en place en 1993.



Source: Wikepedia

Pratique du camping-car

Nos petits-enfants peuvent-ils continuer à jouer dans le camping-car pendant que nous roulons ? Quelles sanctions encourt-on si ce n’est pas le cas. Quel est le montant maximal de l’amende encourue ?

En principe, il est interdit de transporter un enfant de moins de 10 ans aux places avant, sauf si celui-ci est installé face à l’arrière dans un système homologué en prenant la précaution de désactiver l’airbag passager. Lorsque le véhicule ne comporte pas de siège arrière ou que le siège arrière ne comporte pas de ceinture, ou lorsque tous les sièges arrière équipés de ceintures sont occupés par des enfants de moins de 10 ans, il est permis d’installer un enfant de moins de 10 ans à l’avant à condition de l’installer dans un siège homologué adapté à sa morphologie (article R 412-3 CR). Ne pas respecter ces dispositions entraîne une amende pour contravention de quatrième classe de 750 €.

Est-il toujours interdit d’installer son camping-car face à la mer même pour une nuit ? Comment le savoir ? Quel est le montant maximal de l’amende encourue ?

Les camping-cars ne peuvent pas stationner dans les secteurs où le camping est interdit, à savoir sur les rivages de la mer et dans les sites inscrits, dans les sites classés, dans le champ de vision des édifices, parcs et jardins classés, dans les zones de protection du patrimoine urbain et paysager, dans un rayon de 200 mètres autour des points de captage des eaux (code de l’urbanisme). Le maire dispose d’un pouvoir de police sur les routes et voies de communication à l’intérieur de l’agglomération, il peut donc réglementer l’arrêt et le stationnement des véhicules ou de certaines catégories d’entre eux pour faciliter la circulation ou protéger l’environnement (code des collectivités territoriales). Qu’il s’agisse de circulation ou de stationnement, il faut que l’arrêté d’interdiction soit clairement fondé et suffisamment motivé. Sinon, l’arrêté pourrait être illégal. Par contre, un maire ne peut interdire le stationnement sur l’ensemble de sa commune, ni obliger un camping-car à passer la nuit sur un camping. Les interdictions de stationner doivent être signalées en étant portées à la connaissance du public par affichage en mairie et par présence de panneaux aux points d’accès aux zones visées par les interdictions.

Pratique du camping-car 2

Quelques chiffres sur l'évolution de la pratique du camping-car en France ? Combien y en a-t-il ? Dans quelles proportions cela augmente-t-il ?

Actuellement, il y a 200 000 mille camping-caristes en France. Les évolutions de 10 à 15% ont été constantes pendant 10 ans. Cependant, comme tous les secteurs, la crise a mis un frein à cette évolution et une légère baisse des ventes a été enregistrée fin 2008.

Combien y a t-il à présent d'aires de services dans l'hexagone ? Là aussi, cela évolue-t-il ?

Sur les 4900 lieux accueillant un camping-car en France en 2009, sont répertoriées 3749 aires de services. Elles étaient 3150 en 2006 soit une évolution de 19.02 % en trois ans.

La voiture sans permis : caractéristiques et législation

La voiture sans permis : caractéristiques et législation
Ces dernières années, les voitures sans permis rencontrent un succès grandissant auprès des jeunes ou des personnes de tous âges qui n’ont pas leur permis de conduire. Plus de 140.000 Français rouleraient avec une voiture sans permis. Voici la législation très précise qui encadre la construction et la conduite de ces voiturettes.

Présentation

La voiture sans permis, dont le nom exact est quadricycle léger à moteur, est un véhicule deux places de faible puissance qui ne nécessite pas le permis B.

Ces voiturettes sont équipées d’une boîte automatique et sont, pour tous les modèles actuels, des véhicules diesels. Leur carrosserie en fibres légères est déformable et absorbe les chocs.

Ces petites voitures, dont la longueur n'excède pas 3 mètres, sont idéales pour la ville. Elles permettent de se garer facilement, consomment peu et polluent peu.
Seul inconvénient, leur prix reste élevé : il faut compter en moyenne 10.000€ pour une voiturette neuve.

Depuis la création de la première voiture sans permis en 1975, il existe plusieurs constructeurs sur ce marché : Aixam (leader sur le marché français et européen), Ligier, Chatenet, Simpa JDM, Bellier ou encore Microcar.
Leurs véhicules s’adressent aux jeunes n'ayant pas encore le permis, aux personnes de tout âge qui n'ont pas le Permis de conduire ou aux conducteurs ayant un retrait de permis.


Législation des voitures sans permis

Législation des voitures sans permis

Pour recevoir l'appellation de "voiture sans permis", un véhicule doit répondre à des critères très précis.

Une voiture sans permis est une voiture :
• deux places
• qui pèse 350 kg à vide
• qui ne dépasse pas 50 cm3
• dont la vitesse maximum est inférieure ou égale à 45km/h
• dont la puissance maximum est inférieure ou égale à 4kW (5,6 CV)

A noter : en conséquence, une voiture sans permis 4 places n’est pas vraiment une voiture "sans permis" ; elle entre dans la catégorie des quadricycles lourds à moteur d’une puissance maximale de 15 kW (environ 20 CV) et nécessite le permis B1 (permis B simplifié). Par équivalence tous les permis A, B, C et D sont reconnus.

Conduite des voitures sans permis


La législation européenne sur la conduite est fondée sur la directive 91/439 qui définit les Permis de conduire pour les différentes catégories de véhicules à moteurs.

Les quadricycles légers, c’est-à-dire les voitures sans permis à 2 places, sont assimilés à des cyclomoteurs. Elles peuvent être conduites avec ou sans permis selon la législation en vigueur dans les différents pays européens.

En France, il est possible de conduire une voiture sans permis sans avoir le permis B ni le code dès l’âge de 16 ans.
Depuis le 1er janvier 2004, toute personne née après le 1er janvier 1988 doit être titulaire du brevet de sécurité routière ou BSR pour conduire ce type de véhicule.
Pour toutes personnes nées avant le 1er janvier 1988, cette formalité n’est pas exigée.

Aucun examen médical n’est nécessaire.

La vitesse maximum étant de 45km/h, il est possible de circuler en ville ou sur les routes nationales et départementales, mais il est interdit de rouler sur les voies rapides (autoroutes, périphériques ou voies sur berges à Paris).

A savoir

Sur une voiture sans permis, l'apposition d'une plaque d'immatriculation est obligatoire à l'arrière du véhicule. Elle est facultative à l'avant (art. R.317-8 du code de la route, I., al.2).

Pour ces véhicules une assurance est obligatoire.

Aucun contrôle technique n’est exigé pour les voitures sans permis. Pour votre sécurité, vous devrez cependant en assurer l’entretien : une première révision est recommandée à 1000 km, puis tous les 5000 km.

Quel permis faut-il posséder ?


Un camping-car ne dépassant pas 3,5 tonnes de PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) se conduit avec un simple permis B. C'est le cas de la majorité des camping-cars.

Si vous restez en France, le Code de la Route ne prévoit pas de limitation de vitesse particulière pour les camping-cars. Vous devez simplement respecter les mêmes règles de limitation que les véhicules de même gabarit.
Veillez aussi à respecter des distances de sécurité plus grandes qu'avec une voiture.

A noter : si vous franchissez les frontières, sachez que la réglementation peut être différente hors de France.

Camping Car Infos !

Pourquoi l'autoroute est-elle plus chère ?

Sur les autoroutes, les propriétaires d’un camping-car paient plus cher que les voitures.
En effet, les camping-cars sont classés en catégorie 2. C’est pourquoi ils paient un tarif 30% plus élevé environ.

Quelles sont les règles pour les passagers ?

Le nombre de passagers autorisé est celui indiqué sur la carte grise. Il dépend du PTAC du véhicule, et non du nombre de couchages dans le camping-car.

Selon le Code de la Route, le port de la ceinture est obligatoire :
• pour les passagers en cabine de conduite
• pour ceux à l'arrière dont la place peut gêner la vue du conducteur.

On peut donc circuler à bord et dormir sur les couchettes quand le véhicule roule, mais ce n’est pas recommandé pour des raisons de sécurité.
A noter : dans la cabine de conduite, les enfants doivent comme dans une voiture être maintenus par un système de retenue adapté à leur poids et leur taille (c’est-à-dire un siège coque ou baquet, puis un rehausseur jusqu’à l’âge de 10 ans).

Où est-il permis de stationner ?

D’après le Code de la route, un camping-car peut circuler et stationner sur la voie publique dans les mêmes conditions qu’une voiture. Dans la journée, seuls l'arrêt ou le stationnement dangereux, gênant ou abusif peuvent être sanctionnés.

En revanche, il est interdit de camper dans certaines zones :
• dans les bois, forêts et parcs classés comme espaces boisés à conserver
• en bord de mer
• dans un rayon de 200 mètres autour d'un point d'eau capté pour la consommation
• dans un site classé ou inscrit dans les zones de protection du patrimoine naturel
• à moins de 500 m d'un monument historique
• dans certaines zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales (par exemple, sur certaines places les jours de marché).

A noter : ces zones d’interdiction sont signalées ; renseignez-vous auprès de la mairie ou de l'office du tourisme pour savoir où vous pouvez stationner et séjourner.

Quels sont les avantages des aires de services ?

Il y a en France près de 3500 aires de services, dont certaines sont doublées d'aires d'étape pour stationner sur place avec son camping-car.

Ces aires, gratuites ou payantes, permettent de faire le ravitaillement en eau potable et de faire la vidange des eaux usagées.

La vidange des eaux usagées (eau de vaisselle, de douche ou des toilettes) doit être faite dans des lieux prévus à cet effet : aires des services, campings, emplacements spéciaux dans les communes. De même, les ordures doivent être déposées dans les containers prévus à cet effet sur les aires d'autoroutes et de services.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le site de la Fédération française de camping et caravaning (lien ci-dessous).

Le camping-car : quelle réglementation ?

La voiture sans permis : caractéristiques et législation
Ces dernières années, les voitures sans permis rencontrent un succès grandissant auprès des jeunes ou des personnes de tous âges qui n’ont pas leur permis de conduire. Plus de 140.000 Français rouleraient avec une voiture sans permis. Voici la législation très précise qui encadre la construction et la conduite de ces voiturettes.
La voiture sans permis, dont le nom exact est quadricycle léger à moteur, est un véhicule deux places de faible puissance qui ne nécessite pas le permis B.

Ces voiturettes sont équipées d’une boîte automatique et sont, pour tous les modèles actuels, des véhicules diesels. Leur carrosserie en fibres légères est déformable et absorbe les chocs.

Ces petites voitures, dont la longueur n'excède pas 3 mètres, sont idéales pour la ville. Elles permettent de se garer facilement, consomment peu et polluent peu.
Seul inconvénient, leur prix reste élevé : il faut compter en moyenne 10.000€ pour une voiturette neuve.

Depuis la création de la première voiture sans permis en 1975, il existe plusieurs constructeurs sur ce marché : Aixam (leader sur le marché français et européen), Ligier, Chatenet, Simpa JDM, Bellier ou encore Microcar.
Leurs véhicules s’adressent aux jeunes n'ayant pas encore le permis, aux personnes de tout âge qui n'ont pas le Permis de conduire ou aux conducteurs ayant un retrait de permis.